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Ferme de Layat - Novembre-Décembre 2016

Popow, encore une magnifique expérience de wwoofing atypique à Layat :
















  • 2 semaines en compagnie de Nathalie et Stéphane ; une relation de confiance quasi-immédiate pour un quotidien doux et simple ;

  • 3 semaines SEULE avec Lanka (la chatte), la petite vingtaine de vaches et quelques copains improvisés (rapace, grues cendrées en migration) ; une retraite improvisée de veilleuse de ferme particulièrement ressourçante et inspirante.



Je vais tenter d’être concise (mais vous l’aurez compris, je suis du genre bavarde)…


Tout d’abord, le lieu : Layat, c’est un domaine familial entouré de 22 hectares de terres.


Après une 1ère tranche de vie dans le monde du soin animalier, Nathalie et Stéphane ont décidé de tenter l’aventure agroécologique (dans une logique de diversification de l’activité initiale d’élevage bovin).


Et cela démarre fort : achat du corps de ferme en ruines (âgé de 700 ans et composé 3 bâtiments : une maison, une étable et une grange) en 2012, rénovation du toit de la maison (avec conservation et renforcement de la charpente d’origine par une jolie toiture-lasagne : charpente/plancher/freine-vapeur/isolant en cellulose/ tôles/panneaux solaires), installation d’une yourte de 50 m² (c’est officiel, je KIFFE vraiment les yourtes) pour l’été 2015, démarrage du maraîchage (sur environ 1 hectare) en mars 2016 (en bio ou en reconversion d’ici juin 2017), construction de 2 tiny de 4 m² (comprendre mini-chambres mobiles) : tiny d’amour et tiny d’oiseau (la mienne) pour accueillir les bras volontaires.


Bref, ça ne chôme pas à Layat !


Plus d’informations ici (l’occasion pour ceux qui en ont envie de participer aux nombreux chantiers participatifs organisés) : http://www.ferme-layat.com/


Ensuite, le projet : « Semer, Préserver, Transmettre », un centre qui regrouperait plusieurs activités agroécologiques (maraîchage mais aussi arboriculture, transformation, boulangerie, pépinière et semences, boutique, pédagogie, etc.) en fonction des souhaits et compétences de ceux qui veulent s’investir dans le projet ! Pour l’instant, le jardin est dispatché en 3 « parcelles » :

  • le demi-mandala (arc de cercle donc), au design bucolique et à vocation pédagogique. Avec ses allées en écorces, ses buttes en BRF, ses délimitations en rondins de bois, son banc en pierre et bambous et ses décors en troncs, cette partie du jardin est un véritable petit labyrinthe-paradis !

  • le jardin "d'exploitation" (bio), composé d’une petite serre, d’une partie au design « mini-golf » et d’une trentaine de planches ;

  • le jardinet (en conversion) dédié à la consommation personnelle.




Enfin, mes activités (bah oui, qu’est-ce que j’ai bien pu faire là-bas pendant tout ce temps ?!) : ce qui est chouette dans un projet naissant, c’est que tout est à faire et que l’on peut toucher à tout J

  • un peu d’éco-construction les jours de pluie : de la menuiserie pour continuer d’aménager la yourte (meuble de cuisson) et du bucheronnage (ou plutôt de l’empilement des buches débités par Nathalie) pour élever le mur protège-vent en rondins de la future serre. J’ai eu l’occasion de me frotter à moult outils de pro : de la scie sauteuse à la visseuse en passant par la scie circulaire, la scie radiale, la perçeuse, la fraiseuse et la ponçeuse.

  • pas mal de maraîchage : petites récoltes (noix, persil, choux et brocolis, navets, radis noirs, topinambours, betteraves, blettes…), repiquage des fraises (des fameux stolons), forçage des endives (tentative, affaire à suivre...), préparation des sols (désherbage, épandage de fumier, paillage ou couche de BRF=Bois Raméal Fragmenté), extension des zones de jardin, soins aux plantes (création de mini-serres, gestion quotidienne des voiles de forçage (pour protéger du gel et "booster" les plants) et des châssis selon l’ensoleillement et la température). Bref, tout le nécessaire pour que le sol se repose au chaud et soit prêt pour la saison prochaine ! ;


  • une pincée de sélection de semences : récolte et tri (à chaque graine sa technique : tamis, ventilo, casseroles d'eau...) de graines de haricots, fusain d’Europe, tomates, tournesol, basilic, carottes, verveine, aneth, coriandre… :



  • une goutte de pépiniérisme : préparation de la zone de pépinière (sable et terre) pour la mise en bauge des arbres en attendant d’être plantés et la plantation des graines de noyers et pommiers ;


  • un soupçon d’arboriculture (car Layat, c’est aussi un gros projet de re-naturalisation des terres avec programme annuel (depuis 2014) de plantation d'une centaine d'arbres et d'arbustes (objectif de 650 !) pour apporter biodiversité et protection anti-vent des zones de cultures) : taille des arbustes de 1 an et 2 ans (à 10 et 30 cm, ça fait parfois mal au cÅ“ur, mais c’est pour leur bien !). J’ai eu l’occasion de me battre contre pas mal de ronces (sans perdre d’œil, merci les lunettes de protection) et de cynorhodons ;

  • une bonne dose d’activités quotidiennes « artisanales » hivernales : pain (j’ai presque hésité à suivre une formation pour m’installer paysanne-boulangère, je garde ça dans un coin de ma tête), flambées de chauffage (et quelques impressionnants enfumages de la yourte par le petit poêle), broyage d’ortie, tricot, vannerie en papier…


Voilà, à Layat fut vraiment une belle escale et je compte bien y retourner un de ces quatre pour admirer l’évolution du lieu qui deviendra demain une incontournable pépite de l’Allier ! ;)

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